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Page:Ségur - Le mauvais génie.djvu/308

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avait bonnes choses pour manger. Tu avais curiosité ? Tu volais voir ? jé savais. Voilà. »

M. Georgey retira trois langues fourrées et fumées.

« Une, ail, Une, truffes. Une, pistaches ; tout trois admirables. Une pâté, une jambon. »

Il posa le tout sur la paillasse. Frédéric sourit ; il était touché de la bonté avec laquelle cet excellent homme cherchait à le consoler. Il prit un air satisfait et le remercia vivement d’avoir si bien trouvé des distractions à son chagrin. M. Georgey fut enchanté, lui raconta beaucoup d’histoires du pays, de la ferme, de Julien, et il laissa Frédéric réellement remonté et content de toutes ces nouvelles du pays.