teaux, avec leurs doigts même ; et bientôt le trou fut fait. Ils y mirent de petits morceaux de bois, puis ils placèrent les marrons.
« Arrêtez ! leur cria Camille ; avez-vous fendu les marrons avant de les mettre dans le trou ?
À quoi bon les fendre ?
Si vous ne les fendez pas, ils sauteront et vous brûleront.
C’est impossible, puisque nous mettons par-dessus de la terre et une montagne de bois. Est-ce qu’une montagne peut sauter ?
Elle sautera très bien, et plus haut que toi.
Non, non, ce sont des sottises ; rien ne sautera ; laissez-moi faire et n’ayez pas peur.
Tout de même, je ne resterai pas à côté ; je crois que Camille a raison.
Je m’en irai avec toi. C’est plus sûr.
Je me mettrai près de Camille. J’ai peur.
— Et moi aussi, dirent les autres, qui commençaient à craindre que l’invention de Sophie ne fût pas excellente.
Où irons-nous ? À la maison ?