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tant le couvert était mis, le souper était servi ; et quel souper ? jamais Lamalice n’en avait mangé un pareil ! Un poulet rôti et une tarte aux fraises.
« Que veut dire cela ? dit-elle. Le même excellent souper que j’avais pris à Esbrouffe et que j’ai donné à ces pauvres gens que je ne connais pas. Il n’y a qu’un seul couvert ; où sont donc mes parents ? Je vais les attendre, quoique j’aie bien faim.
On lui jeta encore quelques pierres.
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— Mange, Lamalice, mange, ne les attends pas ; ils sont bien loin et ne reviendront pas ce soir. »
Lamalice se retourna pour voir qui parlait ainsi ; elle vit la souris, qui la regardait avec des yeux bienveillants.
« Je ne t’ai pas abandonnée, ma fille, quoique tu n’aies pas voulu invoquer mon pouvoir. Tu avais,