Page:Ségur - Les Bons Enfants, édition 1893.djvu/211

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sont plus occupés de Lamalice quand ils ont su qu’elle pouvait vivre sans eux.

Jeanne.

Je n’aime pas ces gens-là. Ils n’ont pas de cœur.

Henriette.

Aussi les appelle-t-on Sanscœur dans l’histoire.

Élisabeth.

Je trouve une chose, moi, c’est que le chat ne fait rien du tout, ni pour Esbrouffe ni contre Lamalice.

Camille.

Tu as un peu raison ; c’est qu’il y a des choses que j’ai oubliées ; quand ma bonne me racontait cette histoire, elle expliquait pourquoi le chat était nécessaire.

Louis.

Ce qui est amusant, c’est quand Esbrouffe reçoit des soufflets, des coups de pied, qu’il est enlevé en l’air. C’est drôle et ça fait plaisir.

Sophie.

Je déteste ce méchant Esbrouffe.

Jacques.

Comme c’est bien à Lamalice d’avoir donné le souper d’Esbrouffe à ces pauvres gens, au lieu de le manger elle-même !

Henri.

Et de n’avoir rien voulu demander pour elle-même avec son dé !

Pierre.

Et à présent nous ferons bien d’aller nous coucher ; il est tard et nous bâillons tous.