Je vais prendre de la fleur d’oranger pour lui en faire boire quelques gouttes.
Que peut faire la fleur d’oranger contre un chagrin ? La meilleure consolation sera de lui témoigner notre amitié.
C’est vrai, maman ; pourtant, Henri l’embrasse, et cela ne la console pas.
Non, pas dans le premier moment ; mais plus tard, ce sera un grand soulagement à sa peine. »
Ils arrivent chez la nourrice ; elle sanglote toujours en embrassant Henri qui pleure autant qu’elle.
Vous avez donc reçu une bien triste nouvelle, pauvre nourrice ? Est-ce de votre mari, de vos enfants ?
Non, madame… C’est…, c’est… de mon père.
Votre père est-il malade ?
Non… madame… c’est… ma mère.
Ta mère est malade ?
Morte, mon enfant ! Morte en deux heures, d’une attaque d’apoplexie. »