C’est vrai, cela, tout de même.
Non, ce n’est pas mentir ; grand’mère disait vrai et en même temps elle sauvait la pauvre Marguerite.
Mon Dieu, que vous êtes tous bêtes ! Vous ne comprenez pas ce que je veux dire !
Eh bien, je te remercie, par exemple, des douceurs que tu dis à la société !
Ah bah ! vous m’ennuyez. Et moi je dis tout de même que je ne crois pas que des bêtes puissent être ivres.
Demandons-le à papa, il le saura bien.»
Les enfants coururent tous demander à M. Éliant si l’histoire pouvait être vraie.
Quelle histoire ? Je ne la connais pas.
On lui raconta l’ivresse et la mort du cochon.
« Je vais vous en faire une expérience dès ce soir ; ce sera plus amusant encore que l’histoire de Pierre. Nous allons prendre de l’avoine que nous ferons tremper dans de l’eau-de-vie, et nous la donnerons aux poules ; vous verrez l’effet qu’elle produira.
Et si les poules meurent comme le pauvre cochon ?