objets qu’elle avait retirés des armoires et de la commode, elle chercha vainement un châle et une robe en laine noire.
« C’est étonnant, dit-elle, que je ne les trouve pas. Je viens de les poser sur le canapé avec mes autres effets.
Que cherchez-vous, maman ?
Un châle et une robe noirs ; je ne peux pas les trouver.
C’est moi qui les ai pris, maman.
Toi ? Où les as-tu mis ? Pourquoi les as-tu pris ?
Je les ai portés dans la chambre de nourrice, maman. Vous ne les mettez jamais : alors j’ai pensé que vous n’en aviez pas besoin et que cela ferait grand plaisir à ma pauvre nourrice.
C’est précisément pour elle que je les cherchais, mon petit Henri ; c’est très bien à toi de vouloir la consoler par tes présents, mais tu n’aurais pas dû prendre mes affaires sans ma permission.
Je vais aller les chercher et je vous les rapporterai, maman ; seulement j’aurais été bien content de les donner à nourrice, parce que j’ai remarqué que lorsqu’on lui donnait quelque chose, ça la consolait beaucoup.