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Page:Ségur - Les Malheurs de Sophie.djvu/113

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LES MALHEURS DE SOPHIE.

man d’un air étonné. Mme de Réan rit plus fort et lui dit :

« C’est un livre extraordinaire ; il n’est pas comme tous les livres qui s’ouvrent tout seuls ;


celui-ci ne s’ouvre que lorsqu’on appuie le pouce sur le milieu de la tranche. »

La maman appuya un peu le pouce ; le dessus s’ouvrit, et Sophie vit avec bonheur que ce n’était pas un livre, mais une charmante boîte à couleurs, avec des pinceaux, des godets et douze petits cahiers, pleins de charmantes images à peindre.