mit à rire si fort que Marguerite et Sophie se fâchèrent, pendant que Camille et Madeleine rougissaient de contrariété.
Et vous croyez que votre maman enverra tout cet amas de choses inutiles ?
Il n’y a rien que de très utile dans ce que nous avons fait apporter.
Utile pour une maison comme la nôtre ; mais pour une pauvre femme qui n’a pas seulement un lit à elle, que voulez-vous qu’elle fasse de tout cela ? Et comment viendrait-elle à bout de ranger et de nettoyer tous ces meubles ? et comment mangerait-elle tout ce pain, qui serait dur comme une pierre avant qu’elle arrivât à la dernière bouchée ? cette viande, qui serait gâtée avant qu’elle en eût mangé la moitié ? ce beurre, ces œufs, ces légumes ? Tout serait perdu, vous le voyez bien.
Mais toi-même, Élisa, tu as préparé des matelas, des oreillers, des draps, des couvertures.
Certainement, parce que c’est nécessaire pour