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Page:Ségur - Les vacances.djvu/231

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FIN DU RÉCIT DE PAUL.


Le lendemain, les enfants entourèrent Paul avec une amitié mélangée de respect. Sa piété si fervente, sa reconnaissance dévouée pour son père adoptif, son courage, sa modestie, avaient inspiré aux enfants une tendresse presque respectueuse. Marguerite était heureuse d’avoir un pareil frère, Sophie était fière d’avoir Paul pour cousin et ami d’enfance.

« N’oublie pas, lui dit Jacques quand ils furent seuls, que tu as promis d’être mon ami, toujours, toujours.

PAUL.

Je ne l’oublierai certainement pas, mon petit ami ; je t’aimerai pour deux raisons : d’abord pour toi-même, et ensuite parce que tu aimes Marguerite et qu’elle t’aime comme un frère.

JACQUES.

C’est vrai ! et comme Marguerite est ta sœur, moi je suis ton frère.