DERNIER CHAPITRE.
Le lendemain, M. de Rosbourg mena encore Sophie chez sa belle-mère. L’entrevue de la veille avait fait une fâcheuse impression sur l’état de la malade. Le curé y était ; il administrait l’extrême onction[1]. M. de Rosbourg et Sophie se mirent à genoux près du lit de la mourante. Quand le prêtre se fut retiré, Mme Fichini appela Sophie, et, lui prenant la main, elle lui dit d’une voix entrecoupée :
« Sophie,… j’ai un enfant… une fille… Je suis ruinée… Je n’ai rien à lui laisser… Tu es riche… prends cette pauvre petite à ta charge… protège-la… Ne sois pas pour elle… ce que j’ai été pour toi… Pardonne-moi… Je n’exige rien… Ne me promets rien… mais sois charitable… pour mon enfant… Adieu… ma pauvre Sophie… Adieu…, ma pauvre, pauvre enfant !
— Soyez tranquille, ma mère, dit Sophie, votre
- ↑ Sacrement qu’on administre aux mourants.