chéri. Je te remercie du livret des prix que lu m’as envoyé. Je croyais que la distribution était aujourd’hui. Je t’ai écrit à Vaugirard lundi.
- Grand’mère de Ségur.
Cher enfant, demande à maman ou à papa de me donner de tes nouvelles par écrit. J’irai demain déjeunera Livet et j’y resterai jusqu’à quatre heures. Nous nous battrons aux dominos et autres armes ; tu as reçu, j’espère, les pastilles de chocolat que je t’ai envoyées, et aussi la petite boîte avec tes chapelets raccommodés et la photographie de la grotte de Lourdes dans une enveloppe à part. Je pense à toi sans cesse, cher enfant, et je regrette beaucoup d’avoir dû vous quitter tous…
Je t’embrasse comme je t’aime, de toutes les forces de mon cœur. Jean Gounod part à 1 heure 1/2 avec son père ; il n’est pas content de s’en aller.
C’est aujourd’hui la fête de ton oncle Gaston [1]. Il t’embrasse.
Cher petit Jacques chéri, fais-moi donner de tes nouvelles par le facteur ; demande à maman de m’écrire si tu as eu des crises de douleurs [2] hier depuis mon départ, si