Page:Ségur - Mémoires d’un âne.djvu/146

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La petite fille attendait toujours à la porte ; la maman la regarda, examina ses mains, sa figure, et vit qu’il n’y avait que de la saleté, mais aucune maladie de peau. Seulement, elle trouva ses cheveux si pleins de vermine, qu’elle demanda des ciseaux, fit asseoir la petite sur l’herbe, et lui coupa les cheveux tout court sans y toucher avec les mains.


Elle fit assoir la petite fille sur l’herbe.


Quand ils furent tombés à terre, elle les ramassa avec une pelle, et pria un des domestiques de les jeter sur le fumier ; puis elle demanda un baquet d’eau tiède, et, avec l’aide de Thérèse, elle lui savonna et lava la tête de manière à la bien nettoyer. Après l’avoir essuyée, elle dit à Thérèse :