Page:Ségur - Mémoires d’un âne.djvu/342

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Madeleine.

Auguste, Auguste, courez à la cuisine me chercher du café pour ma crème que je fouette ; je l’ai oublié ; vite, dépêchez-vous.

Auguste.

Il faut que j’allume du feu pour Camille.

Madeleine.

Après ; allez vite chercher mon café : ce ne sera pas long, et je suis pressée. »

Auguste partit en courant.

Élisabeth.

Auguste, Auguste, il me faut de la braise et un gril pour mes côtelettes ; je finis de les couper proprement.

Auguste, qui accourait avec le café, repartit pour le gril.

Pierre.

Il me faut de l’huile pour ma vinaigrette.

Henri.

Et moi, du vinaigre pour ma salade ; Auguste, vite de l’huile et du vinaigre. »

Auguste, qui rapportait le gril, retourna en courant chercher le vinaigre et l’huile.

Caùmille.

Eh bien ! mon feu, c’est comme ça que vous l’allumez, Auguste ? Mes œufs sont battus, vous allez me faire manquer mon omelette.

Auguste.

On m’a donné des commissions ; je n’ai pas encore eu le temps d’allumer le bois.