prendre ce que c’est qu’un médaillon de cheveux.
Je vous assure, maman, qu’il comprend très bien ; il m’a léché la main quand… quand… »
Pauline rougit et se tut.
Eh bien ! pourquoi n’achèves-tu pas ? À quel propos Cadichon t’a-t-il léché la main ?
Maman, j’aime mieux ne pas vous le dire ; j’ai peur que vous ne me grondiez.
Qu’est-ce donc ? Voyons ; parle. Quelle bêtise as-tu faite encore ?
Ce n’est pas une bêtise, maman, au contraire.
Alors, de quoi as-tu peur ? Je parie que tu as donné à Cadichon de l’avoine à le rendre malade.
Non, je ne lui ai rien donné, au contraire.
Comment, au contraire ! Écoute, Pauline, tu m’impatientes ; je veux que tu me dises ce que tu as fait, et pourquoi tu m’as quittée depuis près d’une heure.
En effet, l’arrangement de mes poils avait été très long ; il avait fallu enlever le papier collé derrière le médaillon, ôter le verre, placer les poils, et recoller le tout.