colère, ni les injures de Giselle ne purent calmer. Furieuse, désolée, oubliant qu’elle était en brouille avec sa mère, elle courut dans la chambre de Léontine, entra précipitamment et s’arrêta en se trouvant en face de sa mère, de M. Tocambel et de Mme de Monclair.
Tous trois partirent d’un éclat de rire devant la tête incroyable de Giselle. Cette dernière fondit en larmes mais sa douleur augmenta le ridicule de sa coiffure. Léontine eut pourtant le courage de prendre son sérieux, tandis que M. Tocambel riait aux éclats et que Mme de Monclair se tordait de rire dans son fauteuil.
Qui est-ce qui t’a coiffée si ridiculement, ma pauvre enfant ?
C’est papa. Et puis, il s’est moqué de moi, et je ne veux pas qu’on se moque de moi.
C’est son père qui l’a coiffée ! Ha, ha, ha ! charmant, charmant ! Il faut que je lui fasse compliment sur son bon goût. Victor, Victor ! cria-t-elle en se dirigeant vers la chambre de son neveu.
Quoi, ma tante ? Que voulez-vous ?
Venez, mon ami, venez vite.