Page:Ségur - Quel amour d’enfant.djvu/211

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

m. tocambel, riant.

Si fait, si fait, vous comprenez à peu près. Giselle a succombé à la tentation et je viens reprendre mon bien.

m. de gerville.

Mon cher Monsieur… je suis bien fâché… que vous puissiez croire…

m. tocambel.

Voyons, mon ami, finissons la plaisanterie. Vous êtes… trop bon père, comme toujours. Je réclame mes jolis brodequins, et je viens demander à Giselle de me les rendre. Au revoir, mon cher ; à déjeuner. »

M. Tocambel sortit de chez M. de Gerville et alla chez Giselle.

« Giselle, dit-il en entrant, je vous prie de me rendre mes brodequins que vous avez emportés, j’en ai besoin.

giselle.

Je ne les ai pas ; je ne peux pas vous les rendre.

m. tocambel.

Mais vous les avez pris hier ; j’en suis sûr.

giselle.

Si je les ai pris, je les garde ; ils ne sont plus à vous.

m. tocambel.

Giselle, prenez garde à ce que vous faites. Je