son lit et commença sa toilette, aidé de Laurence, tandis que Blanche s’occupait d’Isabelle.
« Pourquoi tu m’as poussé et m’as fait tomber ? dit Georges à Isabelle quand le plus fort de la toilette fut fait.
J’ai pas poussé ; t’as pas tombé.
Je te dis que tu m’as poussé et que je suis tombé.
Non ; te dis que non.
Menteuse ! C’est vilain de dire non.
Moi pas menteuse ! Moi veux dire non.
Alors tu seras toujours une menteuse.
Mais, Georges, quand donc Isabelle a-t-elle pu vous pousser, puisque vous dormiez encore quand vos tantes sont entrées ?
Quand je me suis levé pour la réveiller, elle ne voulait pas ; elle dormait toujours ; alors j’ai crié dans son oreille ; alors elle m’a poussé, je suis tombé et je m’ai fait du mal.