Vous me refusez ce qui m’amuse ; papa veut bien me l’accorder, et vous l’en empêchez. Croyez-vous que ce soit agréable ?
Non, ce n’est pas agréable ; mais ce n’est pas une raison pour être impertinente envers moi, qui t’aime tant et qui cherche toutes les occasions de te le prouver.
Oui, joliment ! En me grondant et en me punissant.
Ma pauvre Giselle, tu as encore de l’humeur, tu ne sais ce que tu dis.
Je crois bien que j’ai de l’humeur ! ma bonne n’a fait que me gronder tout le temps de la promenade. »
Léontine, enchantée de donner une satisfaction quelconque à Giselle, se retourna vers la bonne.
Pourquoi, Émilie, grondez-vous Giselle ? Elle a pourtant été assez punie pour que vous la laissiez tranquille pendant sa promenade.
Mon Dieu, Madame, je ne pouvais pas faire au-