Page:Ségur - Quel amour d’enfant.djvu/91

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giselle.

Vous me refusez ce qui m’amuse ; papa veut bien me l’accorder, et vous l’en empêchez. Croyez-vous que ce soit agréable ?

léontine.

Non, ce n’est pas agréable ; mais ce n’est pas une raison pour être impertinente envers moi, qui t’aime tant et qui cherche toutes les occasions de te le prouver.

giselle.

Oui, joliment ! En me grondant et en me punissant.

léontine.

Ma pauvre Giselle, tu as encore de l’humeur, tu ne sais ce que tu dis.

giselle.

Je crois bien que j’ai de l’humeur ! ma bonne n’a fait que me gronder tout le temps de la promenade. »

Léontine, enchantée de donner une satisfaction quelconque à Giselle, se retourna vers la bonne.

léontine.

Pourquoi, Émilie, grondez-vous Giselle ? Elle a pourtant été assez punie pour que vous la laissiez tranquille pendant sa promenade.

la bonne.

Mon Dieu, Madame, je ne pouvais pas faire au-