ne l’avais maintenu de toutes mes forces. Aussi l’ai-je fouetté d’importance !
Pauvre bête ! Ce chat a toujours été très bon ; c’est toi qui l’as mis en colère en le tourmentant. Et je suis très fâchée contre toi !
Oh ! Juliette ! tu es fâchée contre moi pour un méchant chat qui m’a fait mal, qui a un caractère détestable, qui ne comprend pas le jeu !
Et comment veux-tu qu’il s’amuse à un jeu qui lui fait mal ou tout au moins qui l’ennuie ?
Et c’est ce qui prouve qu’il est bête.
Et parce qu’il est bête, tu le bats, tu le fouettes comme s’il avait de la raison, comme s’il pouvait comprendre ? Tu fais pour lui pis que ne faisait ta cousine Mac’Miche pour toi.
Voyons, Juliette, ne sois pas fâchée ; pardonne-moi. J’étais en colère, vois-tu ! Il m’avait déjà griffé avant que je l’eusse battu.
Je te pardonnerai si tu me promets de ne plus recommencer et de ne jamais battre mon chat.
Je te le promets ; je jouerai avec lui sans le battre et sans le tourmenter.