Page:Sénèque - Œuvres complètes, trad. Baillard, tome I.djvu/155

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Ou quand l'affreux brigand de la Lusitanie6
Dans ta porte enfonçait une lance impunie.
Moi, ton grand citoyen, moi ta gloire jadis,
Cloué sur un écueil j'y sens finir ma vie.
Prends le deuil, ô Cordoue ! et triste, applaudis-toi
Que l'extrême Océan si loin baigne ta rive :
 Le coup qui frappe ici sur moi
Jusqu'à ton cœur plus lentement arrive.