NOTES
SUR LA CONSOLATION À POLYBE.
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Mortaline manu factæ immortale caṙinæ
Fas habeant ? (Énéid., IV, 99.)
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Et l’univers, qui dans son large tour
Voit courir tant de mers et fleurir tant de terres,
Sans savoir où tomber tombera quelque jour.
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(Maynard, Od. à Alcip.)
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Voir Byron, Child-Harold. IV, St. 18. Lamartine, Perte de l’Anio.
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Va, plains-toi maintenant qu’une maison privée
Du sac universel ne se soit point sauvée,
Et te desplais de voir arriver à quelqu’un
L’accident que tu vois arriver à chacun.
Ainsi ce que le sort a de plus lamentable,
En le rendant commun il le rend supportable,
Et la Parque adoucit l’aspre sévérité
De ses funestes lois par leur égalité.
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(Bertrand, sur la mort de Ronsard.)
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Qu’on pleure ou non, les maux suivent leurs cours
Ah ! si nos pleurs, si nos plaintifs discours
Contre les maux étaient d’utiles armes,
Au poids de l’or s’achèteraient les larmes.
Pourquoi gémir ? Jamais deuil ne produit,
Arbre fatal, que le deuil pour tout fruit.
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(Philémon, comique grec. Trad. inédite.)
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5. C’est le vers de Saurin sur Molière :
Rien ne manque à sa gloire, il manquait à la nôtre.