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ŒDIPE.
Avait-il à ses côtés un cortège nombreux ?
JOCASTE.
La plupart de ses gardes s’étaient égarés dans les dé- tours de la route, et il n’avait qu’un petit nombre de serviteurs fidèles autour de son char.
ŒDIPE.
Quelqu’un d’entre eux est-il mort à Côté de son roi ?
JOCASTE.
Un seul, plus courageux et plus dévoué, a partagé son destin.
ŒDIPE.
Je connais le coupable… le nombre et le lieu s’accordent. Mais dites-moi le temps.
JOCASTE.
Dix ans se sont écoulés depuis ce jour.
Scène II.
UN VIEILLARD, ŒDIPE.
LE VIEILLARD.
Le peuple de Corintbe vous appelle au trône de vo- tre père ; Polybe est entré dans l’éternel repos.
ŒDIPE.
Comme de tous côtés la Fortune cruelle se plaît à
m’aeeablerl Dis-moi : comment mon père a-t-il cessé (le vivre ?