Mon destin était d’être ainsi frappé par la Révolution dans les endroits les plus sensibles. La mort de ma mère, des affaires, et un intérêt de curiosité à l’aspect des grands mouvemens qui agitaient la capitale retinrent quelque temps mon père à Paris ; mais les troubles croissant sans cesse, et le séjour en devenant dangereux, il prit le parti de se retirer dans une terre éloignée où il comptait vivre en sureté, en attendant le rétablissement de l’ordre ; il me recommanda de suivre les conseils du Président et partit. Le Président de Longueil après m’avoir prodigué tous les soins de l’amitié, m’aida de ses conseils pour me guider dans la situation embarrassante où se trouvaient tous ceux qui comme moi étaient demeurés invariablement attachés à la Monarchie. Le militaire, me dit-il,
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