voyait régner généralement le savoir sans pédanterie, la noblesse des manières sans morgue, la gaieté sans bruyans éclats. Les Allemands tiennent table pour faire bonne chère, et les Français pour réunir des personnes qui se conviennent ; chez les Français seuls on voyait l’orgueil du rang faire place au goût de la société, et les plaisirs de l’esprit rapprocher tous les états, sans les confondre. Il est des hommes aimables dans tous les pays ; en France, c’était la nation qui était aimable, pleine de goût, et d’élégance dans ses manières, comme autrefois les Athéniens. La génération actuelle doit renoncer et peut-être ceux qui lui succéderont à une aussi agréable manière de vivre. Le caractère Français est dénaturé et l’esprit de faction, dont la jeunesse est imbue, prépare une génération
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