qu’il y eût dans toute la Lombardie. Le lendemain aucun des garçons de l’auberge ne voulut recevoir la plus petite gratification, et nous arrivâmes à la barque suivis de plusieurs personnes qui s’attendrissaient à la vue des enfans, des prêtres, des vieillards, et levaient les mains au ciel en nous souhaitant toute sorte de prospérités. Nous cherchâmes envain parmi ces personnes, le généreux inconnu. Il avait cru sans doute devoir se dérober à notre reconnaissance ; mais de nouveaux bienfaits de sa part nous attendaient dans la barque, elle était remplie de provisions de tout genre.
Fatigué de lire les horreurs de la Révolution, mon jeune ami aura sans doute du plaisir en lisant les détails de faits qui honorent l’humanité, et de douces larmes succèderont aux