Page:Sénac de Meilhan - L'Émigré, Tome 1.djvu/238

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naturelles. Un instant après est entrée une jeune fille avec deux grands cartons. Les fleurs ont été étalées sur une petite table auprès de ma mère ; la Warberg n’a fait qu’un saut jusqu’à nous pour voir les fleurs, et je ne puis vous rendre ses exclamations ; elle regardait de tous ses yeux, avait envie de tout : combien cela Mademoiselle ?… Et celle-ci, et celle-là ? La marchande avait à peine le temps de répondre à ses mille et une questions. Dans ce moment nous appercevons le Marquis, qui se trouvant beaucoup mieux, avait voulu nous causer une agréable surprise, et qui traversait la cour, appuyé sur son valet de chambre, pour se rendre dans le sallon. Nous nous levons aussitôt pour aller au devant de lui et le féliciter. Une voiture était rangée près de la porte du