Page:Sénac de Meilhan - L'Émigré, Tome 1.djvu/250

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personne n’en est plus digne que votre ami. Chaque jour me fait découvrir de nouvelles qualités dans cette intéressante femme. Le charme de sa société écarte loin de moi jusqu’à l’idée du malheur. Je crois être dans un séjour enchanté, et chaque jour que j’ai à rester ici, est une partie d’un trésor dont je regrette d’avance la perte. Je vois avec peine avancer ma guérison, quand je songe qu’elle sera le terme de mon bonheur. Adieu, mon cher Président, je finis à votre exemple en disant. Vale et ama.

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