nous dit que son maître servait depuis quelque temps à l’armée Prussienne, et que la veille, ayant été la nuit en détachement avec une trentaine de hussards, il était tombé dans une embuscade de deux-cents Patriotes. Ce nombre n’a pas effrayé mon maître, il s’est défendu avec un courage de lion ; mais douze ou quinze de sa troupe ayant été tués, ou blessés dangereusement, ce qui restait a été fait prisonnier. Il nous ajouta que son maître, qui était cruellement blessé, avait eu le bonheur de s’échapper ainsi que lui, et qu’après avoir marché en toute diligence sur une des rives du Rhin, ils étaient parvenus à une barque de pêcheurs où ils s’étaient reposés quelques momens et que la douleur que ressentait son maître était si forte qu’il était obligé, pendant la route, de se tirer les cheveux
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