danser une allemande, et valser avec lui ; je me sentis émue. Monsieur de Loewenstein arriva pendant le souper, et je lui trouvai des rides que je n’avais pas encore apperçues. Pendant plusieurs jours je songeai, non pas précisément au jeune baron, mais à son âge rapproché du mien, mais à cette conformité de goûts, de plaisirs qui se trouvent entre gens du même âge ; mon cœur ne fut pas effleuré, mais mon esprit faisait des parallèles désavantageux à monsieur de Loewenstein. Si la surface de mon cœur eût été entamée, vous en auriez été instruite du moins au moment où je m’en serais rendu compte ; mais vous l’eussiez, je crois, plutôt su que moi.
Monsieur de Loewenstein arrive ces jours-ci de Vienne avec mon père, et reviendra bien mécontent ; il est menacé de perdre un procès d’où dépend