anciens, et le plus grand exemple à donner à la jeunesse, puisque de la plus légère imprudence résulte le malheur de la vie. Mais Julie, lui dis-je ? Julie a succombé, dit le Marquis, je ne veux pas lui en faire un crime ; mais Clarisse aussi sensible qu’il soit donné d’être, et aimant à l’excès, Clarisse, qui a eu à combattre son amour comme Julie, et de plus que Julie, les artifices auxquels il semble miraculeux d’échapper a su conserver toute la pureté de l’innocence. La Julie de Rousseau a des beautés ; mais sans Clarisse elle n’aurait pas existé ; c’est une imparfaite imitation de cet ouvrage sublime. Rousseau a besoin d’étayer son roman de détails étrangers ; la description de Paris, des dissertations sur la musique et sur des objets de morale remplissent une partie de l’ouvrage ; Richardson, fort
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