en Westphalie. Mon oncle, monsieur le Marquis, se charge de tous les frais nécessaires pour l’installer, et de pourvoir au payement de la pension qui est peu considérable ; ainsi, au moment où elle perdra son malheureux aïeul, envoyez-moi cette pauvre orpheline, et ayez la bonté pour satisfaire mon oncle, de me faire remettre en même temps tous les renseignemens, titres, brevets qui peuvent servir à constater sa naissance, et son rang. Mon oncle vous prie de permettre qu’il s’associe à vous pour procurer au malade tous les secours qu’exige son état. Je joins donc ici, par ses ordres, trente ducats et vingt autres que nous désirons, ma mère et moi, être employés à habiller la jeune personne. Madame la duchesse de Montjustin voudra bien se charger de ce soin ; mais pour le moment
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