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Page:Sénac de Meilhan - L'Émigré, Tome 2.djvu/122

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LETTRE XLIX.

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Le Marquis de St. Alban
à la
Duchesse de Montjustin.


Je me suis mis à dessiner, ma chère cousine, depuis quelques jours, et cela m’a fait venir l’idée que je pourrais bien aussi mettre mes talens à profit, comme mon aimable cousine. Je peins assez bien, comme vous savez, c’est une ressource contre l’ennui, jusqu’au moment où c’en sera une contre le besoin. J’irai à Francfort, pour me procurer tout ce qui m’est nécessaire pour exercer mon talent. Nous nous ferons valoir tous deux, ma