lecture, et a déjà passé plusieurs nuits entières, sans pouvoir la quitter. Personne n’est plus digne de sentir le prix de cet ouvrage, que l’aimable Victorine. Rien n’échappe à son esprit, rien ne manque son effet sur son cœur. Elle m’a dit, qu’elle ne pouvait parler à présent de l’impression que lui fait Clarisse, que tous les personnages sont en scène sous ses yeux ; qu’elle tremble d’achever, et ne peut s’arrêter ; qu’elle a besoin, pour en parler, de voir dissiper le trouble que lui cause cette lecture. Il me semble, m’a-t-elle ajouté, que ma tête et mon cœur renferment un chaos d’idées et de sentimens qui se pressent et me tiennent en suspens. Il faut que je me remette de l’espèce d’éblouissement que j’éprouve. Dans peu de jours elle aura achevé de lire ses six volumes en entier, elle
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