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simples, a servi de tocsin à la Révolution[1], on a dit au peuple qu’il étoit souverain, et semblable à un puissant monarque, il a eu des favoris et des flatteurs, qui se sont empressés de se détruire les uns les autres ; pour jouir exclusivement de sa puissance, ils ont exalté ses fougueuses passions et abusé de sa force suprême. Néron disait : je voudrais que les hommes rassemblés n’eussent qu’une seule tête, pour pouvoir la couper. La Révolution a fait le contraire, elle a composé un Néron d’une multitude immense
- ↑ Un homme d’esprit, à qui l’Abbé Sieyès demandait son sentiment sur cet ouvrage, lui dit à ce sujet un mot plaisant et d’un grand sens : l’ouvrage est excellent, lui dit-il, mais c’est dommage qu’il n’ait pas paru le lendemain de la création.