en jour, et si l’on supposait la durée d’un pareil régime, la Convention finirait par régner sur un désert. L’obscur et vil tyran de la France, semblable à ces animaux qui sortent de leur antre pour désoler un pays, doit succomber, soit sous les coups d’une main vengeresse, comme Marat, soit par la hâche des bourreaux qu’il lasse ; mais il peut aussi s’élever sur des monceaux de cadavres à la Dictature, et sous le nom de Protecteur ou tout autre, tenir seul pendant quelque temps les rênes du gouvernement. Si cet infame tyran expire par un assassinat, ou est immolé par la haine de ses rivaux de pouvoir, le gouvernement appelé Révolutionnaire sera à l’instant remplacé par un régime modéré. Ceux qui opéreront cette révolution s’empresseront d’arrêter l’effusion du sang, et plusieurs dont
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