des pays qu’ils envahiront ; alors une nouvelle et puissante impulsion animera leurs esprits, celle de la rapine ; les églises, les palais, les maisons des banquiers seront leur caisse militaire ; les boutiques des marchands, les greniers des propriétaires seront leurs magasins. L’enthousiasme qui ajoute à la valeur une prodigieuse activité, et l’espoir du pillage qui la porte à l’extrême, doivent l’emporter sur la valeur des troupes disciplinées. Ces hordes barbares peuvent donc avoir les plus brillans succès, et semblables à ces torrens, qui dans leur course rapide charient les métaux, entraîner également les richesses numéraires des nations. Bientôt, ils exciteront parmi les peuples une terreur panique, qui les fera voler au devant de leur joug ; et tandis que leurs succès les animeront de plus
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