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Page:Sénac de Meilhan - L'Émigré, Tome 2.djvu/230

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LETTRE LXIII.

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Melle Émilie
à
la Cesse de Loewenstein.


Je vous remercie mille fois, ma chère Victorine, de la commission que vous m’avez donnée, je suis heureuse de participer à une aussi généreuse action. J’en suis fière comme cet homme qui disait, entendant vanter un beau sermon, eh bien, c’est moi qui l’ai sonné. Il se serait passé beaucoup de temps peut-être, avant de pouvoir vendre votre aigrette, à un bon prix, ou si je m’étais pressée de la vendre à des juifs, ils ne m’auraient donné que la