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Page:Sénac de Meilhan - L'Émigré, Tome 2.djvu/244

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LETTRE LXVI.

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Le même à la même.


Je crois, ma chère cousine, que votre sévérité applaudira à la résolution que j’avais prise, d’être quelque temps sans aller à Lœwenstein, et au courage que j’ai eu de l’exécuter ; j’ai passé huit jours sans sortir de ma chambre ou de mon petit bois, et j’ai employé tout ce temps à lire ou à peindre. Que je serais, hélas ! bien payé du sacrifice que j’ai su m’imposer, si la Comtesse m’en savait quelque gré, si elle pouvait savoir combien il me coûte ; mais mon cœur ne s’arrête pas à