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Page:Sénac de Meilhan - L'Émigré, Tome 2.djvu/258

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LETTRE LXIX.

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La Cesse de Loewenstein
à
Melle Émilie de Wergentheim.


Le Marquis est venu ici, ma chère Émilie, amené par mon oncle pour faire mon portrait, et croiriez-vous que mon embarras a été extrême ; que se passe-t-il donc au fond de mon cœur ? portez y votre lumière, car souvent je ne sais que penser de ce que j’éprouve. J’ai du plaisir à voir le Marquis, je me le reproche ; est-ce un crime que d’être sensible aux agrémens, que de payer d’un