décadence des Romains, s’exprime ainsi : « je détourne les yeux des proscriptions de Sylla et de Marius et n’entre dans aucun détail sur ces affreux événemens. »
Les scènes tragiques excitent un vif intérêt et de violentes émotions ; mais si elles sont outrées elles produisent l’horreur : qui peut s’occuper des détails du festin d’Atrée et de Thyeste ? J’ajouterai, que cette foule de sectes qui s’élèvent les unes sur les autres, et d’hommes dont les noms obscurs n’ont aucune connexion avec des personnes antécédemment connues par la naissance, les emplois et la fortune ; que ces Hommes, sortis tout à coup de l’obscurité, pour jouir pendant quelques jours d’une influence passagère, et finissant sur un échafaud, ne peuvent intéresser. Manzanielle était, dira-t-on de l’état le plus vil,