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Page:Sénac de Meilhan - L'Émigré, Tome 2.djvu/315

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LETTRE LXXVIII.

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Le Marquis de St. Alban
à la
Cesse de Loewenstein.


Ma cousine a vu mon désespoir, Madame, elle en a été touchée et me laisse espérer un généreux pardon, J’aurais horreur de moi, si vous pensiez que j’ai eu l’idée de vous offenser. Tous les anges du ciel semblent à mes yeux vous environner, et repousser loin de vous toute atteinte profane ; la douleur de vous voir me fuir m’a égaré, et j’ai agi un instant en insensé. Daignez me rendre à la vie :