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Page:Sénac de Meilhan - L'Émigré, Tome 2.djvu/322

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LETTRE LXXXI.

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Le Marquis de St. Alban
à la
Cesse de Loewenstein.


J’étais à vos pieds pour implorer mon pardon, et je m’y prosterne de nouveau pour adorer la clémence de mon adorable sœur. Ah ! permettez-moi de vous donner ce nom si doux à mon cœur, ce nom qui me rappellera sans cesse le seul genre d’affection que je puis espérer de vous. Monsieur le Commandeur est dans ma chambre, il me presse de partir pour aller dîner chez lui et ne me laisse pas un moment pour vous écrire une plus longue lettre ; mais ce n’est