Aller au contenu

Page:Sénac de Meilhan - L'Émigré, Tome 3.djvu/208

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


LETTRE CVII.

Séparateur


Le Président de Longueil
à la
Duchesse de Montjustin.


Il y a déjà quelque temps, Madame, que je me suis aperçu des sentimens de notre jeune ami ; la chaleur avec laquelle il me parle de sa reconnaissance pour madame de Loewenstein, et les peintures qu’il m’en fait m’ont mis dans sa confidence. Ce qui vous étonnera, peut-être, c’est que malgré la vivacité de la passion qui le domine, et sans connaître celle qui l’a fait naître, je suis assuré qu’il