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Page:Sénac de Meilhan - L'Émigré, Tome 3.djvu/221

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l’amitié doit employer l’indulgence pour adoucir la mémoire des fautes passées, elle doit s’armer de sévérité pour les fautes à venir ; aidez-moi à manœuvrer au fort de la tempête ; j’entrevois la bonne route et c’est à vous à m’y faire entrer à pleines voiles. Encouragez-moi donc à partir au lieu de m’en empêcher, et si votre confiance en moi vous fait justement, je crois, penser que je ne risque pas de succomber… épargnez-moi le trouble, et peut-être des combats. Adieu, à demain, j’embrasse tendrement mon Émilie.

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