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n’est-il pas étonnant que ce soit en faisant couler des flots de sang, que ce soit, assis sur des monceaux de cadavres, que le Français aura enseigné aux nations à respecter la vie de l’homme[1] ? A-t-on en effet le droit de priver un homme de ce qu’on ne lui a pas donné ? La loi n’exerce pas de vengeances, comment peut-elle prescrire la mort, qui ne peut être un remède au mal qui est arrivé ? C’est en vain qu’on a répété que le supplice de mort servait à prévenir d’autres crimes, l’expérience apprend que dans les pays où les supplices sont les plus multipliés et les plus cruels, les crimes ne sont pas moins
- ↑ L’infame tyran de la France a le premier proposé à l’assemblée constituante l’abolition de la peine de mort.