classe et leur état : le noble est empressé d’y lire les privilèges dont ont joui ses ancêtres ; les prêtres, l’autorité qui était le partage du clergé, et ces connoissances leur fournissent dans l’occasion, des argumens dont ils s’étayent. Les changemens qu’aura subi le gouvernement, reconstruit même sur les anciennes bases, rendront cette lecture moins intéressante. Les détails relatifs à l’intérieur des cours, dont l’avide malignité, ou la curiosité aimaient à se repaître, n’auront plus le même intérêt : la toute puissance de Richelieu, qui frappait les esprits de crainte et d’admiration ; les factions, dont la plupart avaient leur source dans les intrigues de cour ; le pouvoir et le faste des grands, ensuite l’éclat du règne de Louis XIV, et l’enthousiasme de la nation pour sa
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