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Page:Sénac de Meilhan - L'Émigré, Tome 3.djvu/46

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la douce nécessité de se voir souvent ; tout cela peut faire oublier quelque temps à un homme amoureux, ce que la bienséance exige. Prévenez donc d’avance la Baronne, ou permettez-moi de lui dire qu’il est impossible, quelque peu nombreuse que soit l’assemblée, qu’un Français, dans les tristes conjonctures où nous sommes, paraisse sur un théâtre. Adieu, mon cher cousin, répondez-moi au plutôt je vous prie, et aimez toujours votre cousine, qui le mérite bien par son tendre attachement.

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