Je n’eus pas le temps de réfléchir un instant ; je me trouvai entraîné, et en quelque forte forcé à danser par le Commandeur ; vous en avez été témoin ; la première danse était un engagement pour la seconde, et il n’était plus temps de se défendre ; je n’aurais fait, en motivant ma résistance, qu’éveiller l’attention sur la faute que je venais de commettre, et la critique ne m’aurait pas plus épargné. Vous avez peut-être cru que le plaisir de tenir la main de la Comtesse, de la serrer dans mes bras, enfin, que tout ce que la danse et les Allemandes, sur-tout, présentent de douces illusions, mêlées de quelques réalités, m’avait séduit, enivré ; mais l’idée de l’embarras qu’éprouvait la Comtesse, les regards inquiets qu’elle portait, tour à tour, sur les spectateurs et sur moi, me rendaient
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