Page:Sénac de Meilhan - L'Émigré, Tome 4.djvu/124

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LETTRE CXLII.

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La Comtesse de Longueil
au
Marquis de St. Alban.


Je profite d’une occasion, mon cousin, pour vous répondre sur le champ, et je suis tentée de vous dire, que vous êtes bien nigaud de ne pas trouver le moyen de pénétrer les dispositions de la Comtesse, sur son prétendu mariage avec le Prince ; personne n’est moins capable de dissimulation, et tout se peint malgré elle au moment sur sa charmante figure, il est donc aisé d’y lire, et comment ne profitez-vous pas dans cette occasion, de cette